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Volkswagen T-Cross : à bord du petit SUV de Volkswagen

28/10/2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Volkswagen continue son offensive dans le segment des SUV. Après le T-Roc, c'est au tour de son petit frère le T-Cross de bientôt faire son entrée sur scène. En attendant le lancement prévu en avril 2019, L'argus vous propose de faire le tour du propriétaire.

La folie SUV s’arrêtera-t-elle un jour ? À la vue des récents lancements (BMW X5, Mercedes GLE, Toyota Rav4, Audi Q3…), les constructeurs ne semblent pas vouloir ralentir. C’est notamment le cas de Volkswagen qui présente son dernier-né, le T-Cross.

Avec une longueur de 4,11 m (soit 12 cm de moins que le T-Roc), le T-Cross va s’attaquer de front, du moins en France, aux Citroën C3 Aircross, Peugeot 2008 et Renault Captur. Il devra également composer avec les Seat Arona, Hyundai Kona, Kia Stonic… La bataille s’annonce rude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un VW T-Cross au look sage

Pour son T-Cross, Volkswagen conserve ses fondamentaux : un design plutôt sage et rassurant. Ce nouveau venu s’offre tout de même tous les attributs du SUV avec des contours d’ailes en plastique, un matériau que l’on retrouve aussi au bas des portières.

C’est davantage de l’arrière que le T-Cross se démarque, avec un bandeau réfléchissant placé entre les feux. Pour des raisons de coût il n’est pas lumineux, mais Volkswagen assure que l’effet sera similaire lorsqu’on le suivra phares allumés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plutôt communs dans les années 80/90, les bandeaux font actuellement leur grand retour (Porsche Cayenne, Peugeot 3008…), mais c’est une nouveauté dans la gamme SUV de Volkswagen. Au niveau personnalisation, il sera possible d’opter pour un toit noir, des jantes et des coques de rétroviseurs de couleur. Douze teintes de carrosserie seront proposées.

Le catalogue comptera également une version R-Line avec une partie inférieure du bouclier avant spécifique, des masques de phares, et des éléments couleur carrosserie à la base des portières.

 

Lors du galop d’essai que nous avions effectué au volant du T-Cross, nous avions constaté que la planche de bord semblait très proche de celle de la Polo. C’est effectivement le cas, hormis quelques détails : forme des aérateurs, contours de l’écran tactile, rangement au sommet de la planche de bord… Quant au volant, il adopte un nouveau dessin assorti de commandes inédites alors que le pommeau du levier de vitesses de la boîte DSG est rétro-éclairé. Point positif, écran tactile de 8 pouces etcompteurs numériques seront de la partie suivant les finitions.


Volkswagen T-Cross R-Line

Grâce à l’amplitude des réglages, il est facile de trouver sa position de conduite. Par rapport à la Polo, avec qui le T-Cross partage sa plateforme, cette position est davantage verticale. Plancher plus haut et cabine également plus haute expliquent ce phénomène. L’ergonomie n’appelle aucune critique, les commandes sont faciles d’accès et les rangements sont suffisamment grands et nombreux. La boîte à gants est un peu juste, mais le tiroir placé sous le siège passager compense.

L’habitacle pourra bénéficier de personnalisation avec un décor en reliefsur la planche de bord, des sellerie bicolores, une barrette de volant et une console centrale de couleur spécifique.

 

Un VW T-Cross accueillant

 

Deux adultes ne manqueront pas d'espace à l'arrière du Volkswagen T-Cross. On regrette cependant la fermeté de la banquette.

Malgré un gabarit compact, le T-Cross a le sens de l’accueil. Avec un empattement identique à celui de la Polo (2,56 m), les passagers arrière ont de la place pour les jambes. Mais ce n’est pas tout puisque la garde au toit est généreuse, même pour les grands gabarits, et il y a de la place sous les sièges avant afin d’y glisser ses pieds.


 

Comme sur beaucoup de voitures, la place du milieu manque de confort. Point négatif, toutefois, l’extrême fermeté de la banquette monobloc. Afin de gagner en modularité, cette dernière coulisse sur une amplitude de 15 cm. Dans la catégorie, seuls les Citroën C3 Aircross, Opel Crossland X et Renault Captur proposent un tel équipement. On peut toutefois regretter qu’elle ne soit réglable que depuis l’habitacle.

 

Cela permet de faire varier le volume du coffre de 385 à 455 litres. Dossier rabattu, ce chiffre atteint 1 281 litres. Des valeurs dans la moyenne haute du segment. Dernier point positif, le dossier du siège avant passager peut se rabattre à partir du niveau Lounge.

 

Prix et gamme du VW T-Cross

 

Une version R-Line du Volkswagen T-Cross, de même qu'une série de lancement First Edition seront lancées. Cette dernière devrait être vendue aux alentours des 26 000 €.

Le Volkswagen T-Cross sera disponible à la commande fin février 2019 pour des premières livraisons prévues mi-avril. Le tarif de base débutera à 19 200 € et une version de lancement First Edition sera facturée aux alentours des 26 000 €. La gamme se composera de quatre finitions : T-Cross, Lounge, Carat et R-Line.

La liste complète des équipements n’est pas encore connue, mais le freinage d’urgence automatique avec détection des piétons, l’assistant de maintien dans la voie, la détection d’angle mort et l’assistant de sortie de stationnement seront de série sur toutes les versions.

Détecteur de fatigue, régulateur adaptatif, feux de route automatiques, accès et démarrage sans clé ou encore recharge de smartphone par induction pourront compléter l’offre. Le combiné d’instrumentation numérique (Active Info Display) sera de série à partir niveau Carat alors que le diamètre des jantes variera de 16 à 18 pouces.


 


 

Essence Diesel
1.0 TSI 95 ch BVM5 1.6 TDI 95 ch BVM5/DSG7
1.0 TSI 115 ch BVM6/DSG7 -
1.5 TSI 150 ch DSG7* -

(*) Disponible fin 2019 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Volkswagen T-Cross R-Line

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Volkswagen T-Cross arrivera sur le marché avec des arguments pratiques : très bonne habitabilité, banquette coulissante, coffre de bonne capacité et nombreux rangements. Les équipements technologiques ne seront pas en reste (régulateur adaptatif, recharge de smartphone par induction, compteurs numériques…) et les programmes de personnalisation plairont à un public jeune. De plus, l’offre mécanique est cohérente. Il reste cependant à savoir ce qu’il vaudra à l’usage et si ses tarifs resteront sages.

 

Source : L'Argus

 

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