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Témoin d'alerte gestion moteur

16/02/2017

Défaut voyant moteur

Le témoin d’autodiagnostic appelé aussi voyant MIL (Malfunction Indicator Lamp) indique que le calculateur de gestion moteur a décelé un dysfonctionnement au niveau du moteur ou au niveau du système de dépollution.

Ce voyant moteur peut présenter plusieurs états en fonction du problème rencontré par son clignotement ou son allumage prolongé un défaut du système d’allumage ou d’injection. Il avertit le conducteur que le système de dépollution ne fonctionne pas correctement.

 

Le voyant clignote une fois par seconde :

Dans ce cas le moteur doit être arrêté le plus rapidement possible (en toute sécurité, bien évidement) , il y a un risque de détérioration du moteur. (ex: ratées d’allumage sur un moteur essence, cela risque de détruire le catalyseur. Le calculateur va passer le moteur en mode dégradé, c’est-à-dire il va limiter le régime moteur aux alentours de 3000 tr/min pour un modèle essence et 2000 tr/min pour un diesel (ces données peuvent varier en fonction du moteur).

Le voyant est allumé mais s’éteint de lui-même :

Le défaut est passé et il n’est pas considéré comme dangereux (on parle dans ce cas de défaut furtif) si ce défaut n’est pas à nouveau détecté pendant les trois cycles de conduite consécutifs (1 cycle = démarrage + roulage durant lequel le défaut peut apparaître + coupure du moteur).

Toutefois le défaut peut être encore en mémoire dans le calculateur durant les 40 cycles de chauffes suivants (1 cycle de chauffe = montée en température, elle passe d’un minimum de 22°C au démarrage à 70°C en minimum en fonctionnement).
Durant ces 40 cycles de chauffes, le défaut peut être lu à l’aide d’un outil de diagnostic par un mécanicien-réparateur.
Ensuite et si le défaut ne réapparait pas, il est effacé de la mémoire du calculateur.

Le voyant reste allumé en permanence :

Un défaut à été détecté ou est toujours présent et doit être corrigé. Ce défaut est lié au système de dépollution du moteur et selon les véhicules, il est susceptible d’endommager le catalyseur. les données temporaires sont enregistrées par le calculateur au moment de son apparition ainsi que le code d’erreur qui lui correspond. Ces données sont conservées et consultables l’aide d’un outil de diagnostic par un mécanicien-réparateur qui pourra ensuite effacer ce ou ces défauts et de même éteindre le voyant après réparation du système défectueux.

 

Des véhicules de plus en plus propres

Actuellement, le défi des constructeurs automobiles est de développer des véhicules de plus en plus « propres », émettant  un minimum de gaz à effet de serre tout en limitant la consommation de carburant.

Pour cela, la conception des moteurs modernes a beaucoup évolué ces dernières années. Les nouvelles technologies visent à diminuer les rejets de gaz à effet de serre des véhicules en améliorant, par exemple, la combustion du carburant ou en équipant les véhicules de dispositifs de traitement des fumées d’échappements (pots catalytiques, système SCR, vannes EGR,…).

Mais, quels que soient les moteurs, ancienne ou nouvelle génération, ils resteront sensibles à un encrassement progressif pendant leurs fonctionnements. Dans le contexte économique actuel, les consommateurs jettent leur dévolue sur les carburants les moins chers, mais, qui sont aussi les moins additivés. Ce qui ne contribue pas à ralentir, voir à éradiquer de façon significative, l’encrassement des moteurs.

Un moteur encrassé, perd de sa puissance, de sa nervosité, les démarrages sont plus difficiles, les émissions de gaz polluants sont plus importantes.

L’encrassement du moteur est inévitable et est à l’origine de nombreuses pannes, mais des solutions existent…

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Principales causes d’encrassement des moteurs


La combustion

La combustion du carburant se fait dans la chambre de combustion du moteur, grâce à un mélange air-carburant. Ce phénomène est déclenché par un apport d’énergie (compression pour le moteur diesel, allumage pour le moteur essence). Idéalement, toutes les molécules du carburant sont totalement brulées pendant cette combustion, mais ce n’est pas ce qu’il se passe en réalité, certaines molécules du carburant ou impuretés contenues dans celui-ci, subissent une combustion incomplète ou ne sont pas brûlées. Ces résidus composés de goudrons, suies, calamine,  se déposent alors sur les soupapes, les têtes de piston.

Ces résidus peuvent également se déposer dans l’arrière-gorge des segments, provoquant une augmentation des frottements entre les segments et les cylindres. Ceci provoque la dégradation du film d’huile et l’étanchéité de la chambre de combustion n’est plus assurée. L’huile est alors contaminée par les gaz de la combustion et le moteur consomme plus de carburant. Avec cette perte d’étanchéité, l’huile remonte dans la chambre de combustion et est partiellement brûlée. Les fumées  issues de cette combustion sont riches en suies et goudrons de natures diverses. Elles contribuent à l’encrassement des systèmes de post-traitements des gaz d’échappement. Une fois encrassés, ces dispositifs ne jouent plus leurs rôles de traitement des gaz et l’ensemble des gaz/fumées de combustion polluants et nocifs sont rejetés tels quels dans l’atmosphère.

L’encrassement du moteur est plus rapide lors de courts trajets,  la température de fonctionnement optimale du moteur n’est pas atteinte, la combustion génère donc plus de dépôts.

 

Les diamètres des injecteurs

Les diamètres des injecteurs sont de plus en plus petits afin de vaporiser le carburant sous une forme de gouttelettes extrêmement fines. Ceci permet au mélange air-carburant d’être rapidement homogène et d’obtenir une bonne combustion. Les impuretés contenues dans les carburants peuvent encrasser et même gripper ces injecteurs, la vaporisation du carburant n’est plus optimale, et la combustion de moins bonne qualité, la consommation de carburant augmente, ainsi que la formation de dépôts.

Les moteurs à carburateurs ne sont pas épargnés par l’encrassement, la calamine se dépose sur les pièces mobiles et les gicleurs, dans ces cas de figure, on observe également des pertes de puissance du moteur et une augmentation non négligeable de la consommation de carburant.

 

2 Solutions

 

Utilisation des additifs dans les carburants

Les additifs carburants contiennent, entre autres, des molécules aux propriétés détergentes. La structure de ces molécules leur confère des propriétés particulières.

La « tête » est la partie polaire de la molécule et la « queue » est la partie apolaire de la molécule. Cette structure permet de :

Réduire la tension de surface ce qui permet :

Une atomisation plus fine du carburant au niveau de l’injection (nombre accru de gouttelettes de carburant de taille plus fine)
Une augmentation de la surface d’échange des gouttelettes de carburants avec l’air
Une combustion plus complète et plus efficace ce qui implique une réduction sensible de la consommation de carburant
D’avantage d’hydrocarbures et particules brûlés
Une réduction concomitante des émissions de gaz à effet de serre (CO2 et NOx)

La formation d’une monocouche à la surface du circuit carburant permettant :

L’optimisation du flux de carburant
L’amélioration du pouvoir lubrifiant des carburants
Une protection contre la corrosion
Une réduction des coûts de maintenance

La formation de micelles :

Autour des particules de débris et saletés (évite leur dépôt et sont brûlés dans la chambre de combustion)
Action détergente et nettoyage des circuits carburants

Grâce à ces propriétés, l’utilisation régulière d’additifs pour nettoyer tout le système d’alimentation des véhicules permet de conserver les performances d’origine du moteur et de ce fait de limiter les émissions polluantes résultant de l’encrassement naturel des moteurs thermiques.

 

 

 

 

A compter du 1er Janvier 2016, la loi évolue. Les normes environnementales et le code de la route ont amener à interdire la suppression de tout équipement anti-pollution (vanne EGR, FAP) de nos véhicules.

Souhaitant respecter ces directives et soucieux de l’environnement, nous avons opté pour une solution propre et efficace, nettoyer ces éléments plutôt que de les supprimer. De cette façon, ces opérations sont moins coûteuses, respectent la loi et l’environnement !

 

Nettoyage complet avec des materiels appropriés

Nous avons équipé notre atelier de matériels afin d'effectuer ces opérations. Ceux-ci permettent de nettoyer le système d’injection, l’admission (y compris la vanne EGR) et le FAP (Filtre A Particules) de votre véhicule.
Ces opérations ne nécessitent pas d’intervention lourde et permettent de préserver les organes mécaniques d’origine.

D’une durée moyenne de 2 heures, le nettoyage via le système BARDAHL n’immobilise pas votre véhicule plus d’une demie-journée en atelier.

Votre véhicule vous sera restitué ainsi prêt à rouler de nouveau avec ses organes propres et en plein état de marche.

Cela évitera le remplacement d’organes qui pourrait s’avérer très cher (de 300€ pour l’EGR, à plus de 1500€ pour le FAP).
Pour autant, il est aussi possible que, malgré tout, le mal soit déjà fait. Dans ce cas, le remplacement sera inévitable.

 

 

Les résultats

 

 

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