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LE MOTEUR THERMIQUE NE DISPARAITRA PAS SI VITE...

19/02/2022

Le moteur à combustion semble officiellement condamné à brève échéance. Cela dit, pour un nombre important d’observateurs, celui-ci serait toutefois encore appelé à vivre plusieurs années. C’est notamment l’avis de Peter Vanacker, nouveau CEO de LyondellBasell, géant de la pétrochimie.

En Europe, la mise à mort du moteur thermique est programmée à 2035, date à partir de laquelle l’Europe interdira la vente de nouvelles voitures thermiques. Et la Flandre a décidé d’avancer cette échéance à 2029. Cela signifie-t-il pour autant que le moteur thermique aura totalement disparu à ces échéances ? Probablement pas, car si transition énergétique il y a, il faut aussi compter avec la réalité de la société et ses besoins.

La voiture électrique reste en effet très chère aujourd’hui tandis que les performances de ses batteries et de la recharge l’empêchent encore de rivaliser avec les moteurs thermiques traditionnels. Plusieurs pays semblent d’ailleurs contester cette interdiction européenne. On verra ce à quoi les batailles juridiques aboutiront.

Du carburant zéro carbone et des moteurs propres

Interrogé par La Libre Belgique, Peter Vanacker est le futur CEO du géant de la pétrochimie LyondellBasell. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’homme a de la bouteille, car il a passé plus de 20 ans chez les plus grands chimistes et pétroliers de la planète (Bayer et Neste pour ne pas les citer)

Chaque année, ce sont 900 millions de tonnes de Diesel qui sont consommées, loin devant le kérosène destiné à l’aéronautique (340 millions de tonnes). Pour Peter Vanacker, le Diesel – et les moteurs qui le brûlent – a donc encore un bel avenir devant lui, d’autant plus dans ses formes durables qui le dédouanent sur le plan des émissions de CO2.

 

Source Gocar.be Écrit par David Leclercq le17/02/2022

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