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Essai BMW X5 (2018) : notre avis sur le nouveau X5 M50d

29/09/2018

Toujours plus grand, luxueux, technologique... et cher, le nouveau BMW X5 grimpe d'un nouveau cran sur l'échelle des prestations, avant même l'arrivée du grand frère X7 en 2019. Notre version d'essai X5 M50d dégaine d'ailleurs un diesel qui fera date : 400 ch, 4 turbos ! Génial ou hors du temps ?

Le nouveau BMW X5 ne vivra t-il que quatre ans ? L’hypothèse paraît probable, tant les cycles de vie de ce SUV raccourcissent au fil des générations : sept ans d’existence pour le premier X5 de 2000, puis six pour le deuxième, et seulement cinq pour le troisième. Chez la clientèle premium il est vrai, l’attrait pour la nouveauté culmine et puis, cette fois, un simple restylage n’aurait pas suffi pour contenir les encombrants rivaux.

Le premier essai du nouveau X5 s'est déroulé aux Etats-Unis... ce qui explique l'absence de plaque minéralogique à l'avant.

 

Ainsi, le précédent X5 ne disposait pas des roues arrière directrices inaugurées par l’Audi Q7 (2015). Ni d’une suspension entièrement pneumatique, disponible chez tous les concurrents (seul le train arrière pouvait en être doté). En récupérant la plate-forme CLAR des BMW X3, Série 5 et Série 7, le nouveau X5 refait son retard… et propose une poignée d’équipements qui ravira les technophiles.

 

Citons d’abord les originales commandes gestuelles, la clef de contact à écran tactile et les fameuses roues arrière directrices déjà présentes sur la Série 5. Le SUV X5 ajoute à bord deux nouvelles dalles numériques de 12,3 pouces (une pour les compteurs, l’autre pour l’interface GPS-multimédia entièrement revue), une batterie d’aide à la conduite, des feux LED Laser, et un atypique système Reversing Assistant : le X5 gère alors seul une marche arrière sur 50 m, en reprenant l’exacte trajectoire de la marche avant précédente.

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 


BMW X5 M50d 2018

Le différentiel arrière M Sport, piloté électroniquement, revêt enfin deux fonctions différentes selon l’utilisation prévue : meilleure agilité en virages grâce à la répartition variable droite/gauche (série sur M50d), motricité accrue en usage tout-terrain sur les versions équipées du pack xOffroad (avec sabots de protection et quatre modes de conduite hors-bitume pour 3 000 €). Les amateurs de franchissement pourront le compléter de la suspension pneumatique ajustable sur 80 mm, histoire de rester au contact des Land Rover sur parcours accidenté.

A son lancement en novembre 2018, la gamme X5 comptera trois moteurs et quatre niveaux de finition. Affichée à partir de 72 400 € en 30d 265 ch, cette nouvelle génération se place 1 850 € plus chère que l’ancienne à moteur équivalent, et… 20 000 € plus chère en prix d’appel (l’ancien X5 débutait au 25d 231 ch à quatre cylindres).

 

           La mode est au downsizing ? Pas sur le nouveau X5, qui ne propose plus de version à 4 cylindres.

 

Suivra début 2019 la version hybride-rechargeable 45e, qui troque son 2.0 à 4 cylindres pour un 3.0 à 6 cylindres, et adopte une batterie de plus grande capacité pour une autonomie record en mode 100 % électrique (80 km annoncés). Pour ce premier essai du X5, nous avons retenu la version diesel la plus puissante : 3.0 et six cylindres, comme le 30d 265 ch, mais un quatuor de turbos (oui, quatre !) pour culminer à 400 ch et 760 Nm de couple. Voilà qui promet…

Article : L'Argus.fr

      

 

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